Comment réduire la pollution marine à Nice ?

Photo: John Cameron – Unsplash

[Partenariat Français / Histoire-géographie / Documentation. Dans le cadre d’une séquence sur « Le journalisme de solutions », des élèves de seconde ont accueilli la journaliste Sophie Casals qui leur a parlé de la rubrique #Solutions de Nice Matin et leur a expliqué comment écrire un article qui expose un « problème » mais qui met également en lumière une ou plusieurs initiatives constructives.]

Depuis des années, la Méditerranée est dévastée par la pollution plastique marine. A Nice, une quantité énorme de déchets en tous genres s’amassent dans les fonds marins.

Une mer de plastique

Désormais désignée comme étant « la mer la plus polluée du monde », elle contient près de 250 milliards de micro plastiques invisibles qui sont le résultat de la dégradation de nos déchets plastiques, près de 600 000 tonnes y sont déversées chaque année. Le plastique affecte, entre autres, la qualité des eaux, la faune et la flore marines et peut mettre jusqu’à 500 ans pour disparaître. A Nice, tout ce qui est jeté dans le lit d’un fleuve est rejeté dans la mer. Le nombre de déchets plastiques est donc multiplié. Entre 20 et 30 mètres de fond, toutes sortes de déchets s’accumulent et ne sont pas ramassés.

Des solutions pour y remédier

La ville de Nice a annoncé le lancement d’une campagne pour sensibiliser ses habitants aux enjeux de la pollution marine, en partenariat avec le projet européen « Urban Waste » qui aide les villes très touristiques à réduire l’impact négatif du tourisme sur l’environnement. Cette nouvelle campagne de sensibilisation mise en place se nomme « Le monde du silence ne peut plus se taire ». Elle vise à sensibiliser les habitants et les touristes aux enjeux liés à la pollution plastique ainsi qu’à la préservation de la biodiversité marine. Celle-ci est relayée dans la ville par l’intermédiaire de la presse locale, des panneaux d’affichages ou encore des réseaux sociaux. L’objectif est de toucher un maximum de population.  

Mais ce n’est pas tout. SOS Grand Bleu organise chaque année, une opération de nettoyage des fonds marins avec l’aide de clubs de plongée, de plongeurs et d’apnéistes ainsi que des nettoyages de plages avec le concours des écoles et autres centres aérés. Cette opération est organisée avec les clubs de plongée, Véolia, les pompiers de Nice et la mairie de Saint-Jean-Cap-Ferrat. De plus, un nettoyage annuel sur 10 mètres des fonds marins est organisé par la ville de Nice. Il représente près de 8m³ de déchets ramassés par an. Afin de contribuer à la lutte contre les déchets plastiques en mer, des bateaux nettoyeurs effectuent un ramassage des déchets qui flottent à la surface de l’eau.

Réduire la production de plastique

Le principale cause de la pollution de la mer Méditerranée est donc le plastique. De nombreuses solutions ont été proposées par la ville de Nice pour le ramasser dans les fonds marins et à la surface afin qu’il y en ait moins. Cependant, afin de freiner voire réduire cette pollution, il faudrait également réduire l’usage de ce plastique et même sa production. Le principe est donc le suivant :   réduire la consommation de produits plastiques sur le territoire, pour limiter la quantité de déchets plastiques. Un grand nombre de personnes développent des techniques simples et efficaces afin de limiter un maximum leur usage de produits et emballages plastiques qui pourraient se retrouver dans les mers et océans. Utiliser des sacs en tissus, des récipients réutilisables, des boîtes ou encore des gourdes pour remplacer les bouteilles en plastique sont de nombreuses alternatives utiles et pourtant simples qui peuvent aider.

K.

Un million de bouteilles plastiques vendues chaque minute dans le monde!

Partenariat Français / Histoire-géographie / Documentation – Programmes : La littérature d’idées et la presse du XIXe siècle au XXIe siècle / Environnement, développement, mobilité: les défis d’un monde en transition / Exploiter de l’information – Produire, communiquer, partager des informations. Consignes finales : vous êtes journaliste pour Echosvallée, journal qui traite de problématiques de développement durable. Vous présentez à votre lectorat :

• un problème précis, récent et local avec des données sourcées, des chiffres qui illustrent votre propos (ex :« selon l’ARS…. »)
• une / des « solutions » : action(s) mise(s) en oeuvre par une personne, une association, une commune, un établissement….. avec, si possible, les éventuelles difficultés rencontrées, les éventuelles limites de l’action, ce qui serait nécessaire pour développer cette action